La conciliation études-travail, c’est l’équilibre entre les responsabilités reliées à son parcours scolaire et le temps consacré à un travail rémunéré pendant l’année scolaire. Il englobe les études, mais également les nombreuses sphères de la vie personnelle : sport, amis, famille, etc.
Lorsqu’il se déploie dans de bonnes conditions, le travail peut être favorable à la persévérance scolaire. Occuper un emploi à temps partiel permet aux jeunes de développer leur autonomie, leur capacité à travailler en équipe, leur sens de l’initiative, d’apprendre à bien gérer leurs finances, mais aussi de se familiariser avec le marché du travail et d’acquérir de l’expérience précieuse en vue de leur emploi futur. Cependant, lorsqu’un déséquilibre survient, et que le temps consacré au travail se fait au détriment de celui consacré à ses études, c’est là que les risques de démotivation et de décrochage scolaire augmentent.
De là l’importance de travailler ensemble pour que les jeunes, mais également leurs employeurs, comprennent bien l’importance d’une bonne conciliation études-travail.
Le travail des jeunes au Québec
Depuis le 1er septembre 2023, les milieux de travail employant des jeunes ont de nouvelles obligations à respecter. Il n’est maintenant plus possible d’engager des jeunes âgés de moins de 14 ans, sauf pour certains emplois prévus par la loi.* Le consentement écrit d’un parent ou d’un tuteur est requis et doit être conservé par l’employeur.
Pour les jeunes âgés de 14 ans et plus ayant l’obligation de fréquenter l’école, la loi encadre désormais l’horaire de travail. Ainsi, ils peuvent effectuer un maximum de 17 heures par semaine, dont un maximum de 10 heures durant la semaine (lundi au vendredi). Ces conditions s’appliquent durant l’année scolaire et excluent les périodes où l’école est fermée pendant plus de 7 jours. (Exemples : congé des fêtes, semaine de relâche)
*Pour plus d’informations sur l’encadrement du travail des jeunes, consultez le site web de la CNESST.